Vidéo tellement touchante de Alyson Beauchesne-Lévesque, décédée le 22 novembre d’un cancer du sein incurable.

Une femme formidable.

https://www.facebook.com/formatfamilial/videos/432024114487291/

Le fils d’Alyson a perdu une maman formidable, mais il aura des vidéos, des lettres des histoires pour toute sa vie.

Cela m’a fait penser à mon père, décédé d’un cancer alors que j’étais jeune étudiante en médecine. Mon frère à ce moment avait 23 ans et mes jeunes sœurs 16 et 14 ans. Comme parent, sa plus grosse peur était de nous laisser, alors que notre vie était à peine commencée.

Cela m’a fait penser à ma chance avec mon « gentil cancer », que j’ai eu à 30 ans, je n’avais pas d’enfant à l’époque, j’ai pensé tout de suite à ma mère, qui avait perdu son mari, à mes frères et soeurs. Lors de ma récidive cette année, j’ai pensé immédiatement à mes enfants. Cette peur au ventre de les laisser « seuls ».

La cicatrice de la perte d’un parent tôt, par cancer ou par circonstances de la vie, reste en nous toujours. On apprend à vivre avec. On devient plus fort, on devient plus vulnérable. On se souviens toujours que ça peut finir vite, très vite. Que la vie, c’est précieux.

Mourir quand nos enfants sont jeunes, c’est absolument terrifiant, injuste et incompréhensible. La force de vie et de cœur d’Alyson est remarquable : comment on peut transformer le pire des monstres en animal féroce domestique et profiter de la vie qui reste.

Rajouter de la vie aux années, pas juste des années à la vie.

Triste, beau et inspirant. Alyson, le monde a besoin de plus de personnes comme toi. Je ne sais pas comment tu as réussi cela, tu es une inspiration. Son livre est touchant, plein d’humour et d’émotions:

ÉDITION DE L\’HOMME